Tuesday, September 12, 2006

Étude sur la liberté économique

Claude Picher, chroniqueur économique de La Presse, a fait mon bonheur aujourd'hui. Claude a relaté les résultats d'une étude publiée par l'Institut Fraser. En voici les grandes lignes avec des commentaires explicatifs de son cru et du mien aussi:

Le revenu moyen annuel d'un pays où le gouvernement intervient peu ou pas est de 24 402$ USD. Dans les pays où le gouvernement intervient beaucoup, il est de 2998$ USD. Cela prouve que c'est l'entrepreuneurship qui crée des emplois et de la richesse. En revanche, cela prouve également que les pays où l'on exerce davantage le libre-marché auront des inéquités plus grande. Normal car avec une moyenne à 24 000 $, il y aura des gens à 200$ et d'autres à 200 000$. À l'inverse, dans le pays interventionniste, tout le monde flirtera avec le 3000$. La hausse salariale moyenne de 1990 à 2003 fut de 2.1% dans les pays libres alors qu'on parle d'une baisse annuelle de 0.2% dans les pays contraints par leur gouvernement. La question se pose donc: "Préférons-nous être tous pauvres égaux ou avoir une chance de faire partie de ceux qui auront une certaine richesse?" D'aileurs, soit dit en passant, à ce sujet, Picher parle du Québec qui, avec ses impôts élevés et son grand interventionnisme, est sûrement sous la moyenne canadienne au niveau de ces statistiques.

Dans les pays interventionnistes, les enfants de 10 à 14 ans travaillent dans une moyenne de 19.3%. Alors que dans des pays comme le nôtre, on parle de 0.3%.

L'espérance de vie des pays libres est de 78 ans. Elle est de 55 ans dans les pays non-libres. Le taux de mortalité infantile est de 7.2% dans les pays interventionnistes comparativement à 0.6% dans les pays jouissant d'une plus grande liberté.

J'entends les gaugauches environnementalistes dire que les pays avec peu de gouvernement ont sûrement des taux de pollution plus élevés que les autres. Or, c'est tout à fait le contraire. Les pays peu contraints ont une note de 81% en matière environnementale alors que c'est de 58% dans les pays avec peu de liberté économique. Ces pourcentages proviennent d'une étude faite par deux groupes environnementaux indépendants.

Enfin, le taux de chômage moyen est de 5.9% dans les pays avec peu d'interventions alors qu'il est à 12,7% dans les autres.

Bref, cela prouve hors de tout doute que la libre entreprise n'entraîne pas du gros capitalisme sauvage. La capitalisme crée de la richesse et c'est tout le monde qui en bénéficie. Les chiffres parlent d'eux-mêmes!

Rappeleons-nous enfin que ce ne sont pas les Floridiens qui embarquent sur des radeaux à direction de Cuba mais bien l'inverse. L'argent ne fait pas le bonheur mais il semble que l'interventionnisme - extrême dans le cas de Castro, j'en conviens - ne le fait encore moins! Donc se pourrait-il que les méchants adéquistes, conservateurs et républicains ne seraient pas si pire que cela et ne seraient donc pas là dans le seul but d'améliorer notre sort à tous?

La chronique d'Amir I

Amir Khadir est un médecin québécois d'extrême gauche. Il était à la tête de l'Union des Forces Progressistes qui est devenu Québec Solidaire après la fusion avec l'Option Citoyenne de Françoise David. Il est en ce moment l'un des deux porte-paroles de la formation.

Or, Amir tire à boulets rouges sur tout ce qui est à droite de la gauche. Le PQ est beaucoup trop à droite de son idéologie. Probablement même que Lénine, Staline et Marx sont des capitalistes à côté d'Amir. Amir a une haine sans borne envers les Américains. Il y a quelques mois, il disait que les Américains étaient à l'origine des attaques du 11 septembre 2001. Peut-être que Bin Laden et Al-Qaeda étaient impliqués mais c'était avec le consentement du Président Bush. Le Président avait besoin d'une guerre, coûte que coûte. Quelques jours plus tard, Amir, probablement sous la pression très masculine de Françoise a déclaré qu'on l'avait mal cité... Je suis toujours à me questionner à savoir comment on peut mal citer ou citer hors contexte quelqu'un qui dit que les États-Unis ont comploté eux-mêmes les attentats du WTC...

Amir, que j'abhorre particulièrement, fera l'objet d'une chronique chaque fois où je serai témoin qu'il dira ou écrira des niaiseries. Surveillez Amir car dès l'ouverture de sa bouche, il devrait être en mesure de nous épater avec de solides idioties.

Aujourd'hui, on parle d'Amir car il a déclaré que le Canada et les États-Unis étaient responsables du fait qu'il y avait encore et toujours du terrorisme dans le monde. Donc, que si ces deux pays ne s'étaient pas rendus en Afghanistan pour chasser les Talibans, détruire les camps de terrorisme et pourchasser Bin Laden, il n'y aurait plus de terrorisme. En voulant combattre le terrorisme, le Canada et les Etats-Unis amplifient le haine que les fanatiques islamistes ont envers nous et ces derniers poursuivent donc leurs actes de terreur. La clé pour enrayer le terrorisme est donc de se laisser attaquer et de ne pas répliquer. Doit-on aussi dire merci, Amir?

The path to 9/11

Je viens de terminer le visionnement de ce film/réalité/documentaire/fiction et c'est non sans avoir versé une larme. Voir le visage des gens lorsque la première tour s'effondre est poignant. Mais surtout, lorsque l'un des passagers de U-93 appelle sa femme pour dire qu'ils vont tenter de s'en prendre aux fanatiques, il lui dit qu'il l'aime et elle va ensuite rejoindre ses enfants sur son sofa en regardant CNN qui est toujours à couvrir les tours jumelles. Elle ne compte évidemment pas sur le retour probable de son mari...

Bref, ces quelque quatre heures et plus de film ont été immensément instructives. Notamment sur Massoud que j'avais oublié. Il dit à un CIA field agent en août 2001 que Bin Laden prépare une attaque en Amérique impliquant des avions mais qu'il ne fera rien avant d'en avoir fini avec lui. Il dit donc que s'il venait à mourir, ce serait le signal de quelque chose de grave et que si les USA ne faisaient rien, le monde en serait changé...

D'ailleurs, à ce sujet, une étudiante en sciences po de Laval écrivait dans La Presse d'aujourd'hui que rien n'a vraiment changé et qu'il faut cesser de commémorer le 11 septembre...sans commentaires. Je ne peux pas croire que la relève politique pourra compter sur cette...folle...et je suis poli. On voit vers où on s'en va si on ne réagit pas. Rappelons-nous que gauche, communisme et fanatisme ont des liens.